Comment est élaborée cette carte ?
La réalisation de cette carte prend en compte les moyennes annuelles des concentrations de trois polluants (PM10, PM2.5, NO2) à l’échelle de la rue.
Les données pour les particules sont collectées sur 3 ans (2019, 2020, 2021). Ainsi, la CSA est moins marquée par les aléas météorologiques que les cartes annuelles de qualité de l'air et sa temporalité est cohérente avec celle de l'urbanisme. Pour le NO2, uniquement la dernière année (2021) est prise en compte étant donné que ce polluant est émis principalement par le trafic routier. En effet, des actions et des aménagements sur le réseau routier peuvent avoir un effet rapide sur les concentrations de ce polluant.
Valeurs de références utilisées :
µg/m3 | Valeurs réglementaires actuelles VL |
Perspectives réglementaires VL 2030 |
Seuils OMS |
---|---|---|---|
PM10 | 40 | 20 | 15 |
PM2.5 | 25 | 10 | 5 |
NO2 | 40 | 20 | 10 |
Échelles de couleurs - niveaux de références:
NO2 | PM10 | PM2.5 | ||
Classes | Repères / seuils | en µg/m3 | en µg/m3 | en µg/m3 |
A | <OMS | [0-10] | [0-15] | [0-5] |
B | >OMS | [10-16] | [15-16] | [5-8] |
C | >80% VL 2030 | [16-20] | [16-20] | [8-10] |
D | >VL 2030 | [20-24] | [20-24] | [10-12] |
E | >120% VL 2030 | [24-32] | [24-32] | [12-20] |
F | >80% VL | [32-40] | [32-40] | [20-25] |
G | >VL | [40-inf] | [40-inf] | [25-inf] |
Valeurs de référence
Pour graduer et créer les classes (de A à G), nous nous sommes basés sur différents seuils, allant de la recommandation de l'OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) pour chaque polluant jusqu'aux valeurs limites règlementaires à ne pas dépasser.
Polluants pris en compte
NO2 : Le dioxyde d'azote (NO2) est gaz très toxique qui pénètre profondément dans les poumons et irrite les bronches.
PM10 : Les particules PM10 (de diamètre inférieur à 10 micromètres – 10 μm) peuvent irriter et altérer les fonctions respiratoires. Certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes.
PM2.5 : Les particules PM2.5 (de diamètre inférieur à 2,5 micromètres – 2,5 μm) ou particules fines ont un impact sanitaire plus important que les particules PM10. Certaines ont des propriétés mutagènes et cancérigènes.